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ARTICLE - ANALYSIS THE LEGO MOVIE

THE LEGO MOVIE - ANALYSE THEMATIQUE ET FORMELLE

Depuis ses débuts, le cinéma ne cesse de se diversifier et de se théoriser. Cet art, encore jeune, peut s’analyser à travers une multitude de modèles sous de nombreux angles. C’est pour cela que Jacques Aumont et Michel Marie retiennent le fait que :
Il n’existe pas de méthode universelle pour analyser des films. L’analyse de film est interminable, puisqu’il restera toujours, à quelque degré de précision et de longueur qu’on atteigne, de l’analysable d’un film. Il est nécessaire [...] de s’interroger d’abord sur le type de lecture que l’on désire pratiquer. (2004, p.29).

Nous allons donc nous prêter à une petite analyse du film d’animation The Lego Movie sous deux grandes parties traitant de modèles d’analyse différents. La première partie sera consacrée à une analyse thématique en se basant sur le modèle de Vladimir Propp. La deuxième partie sera une analyse formelle traitant l’esthétique du film notamment son montage ainsi que les plans en plongée et contre-plongée faisant ressortir des états psychologiques de certains personnages.

Vladimir Propp, considéré comme un formaliste russe, élabore un modèle en 1928 afin d’analyser les thèmes dans un récit. Son travail sera considéré comme précurseur pour le structuralisme, consistant à trouver l’unité derrière la diversité dans les phénomènes culturels. En effet, le structuralisme qui tend au « baptême scientifique des sciences molles » aspire à la compréhension scientifique des faits culturels afin de pouvoir leur associer le même degré de scientificité que l’on a développé dans les sciences pures. Et comme le disent Aumont et Marie : « Si l’analyse est bien, en un sens, l’opposée de tous les discours ‘‘ impressionnistes ’’ sur le cinéma, si elle veut être un discours fondé, à l’inverse de l’arbitraire critique - il lui faut bien avoir des principes (et si possible des principes scientifiques). » (2004, p.29). Le modèle de Propp semble dire qu’au delà de représenter un récit qui caractérise la culture humaine, il y aurait un noyau commun ayant des unités de base (appelées « fonction ») présentes dans tous les récits. Ces unités sont centrées autour des actions faisant avancer la diégèse. En effet, Propp écrit que « la question de savoir ce que font les personnages est seule importante ; qui fait quelque chose et comment il le fait, sont des questions qui ne se posent qu’accessoirement. » (1970 [1928], p.29). Propp définira le conte merveilleux comme « tout développement partant d’ un Méfait (A) ou d’un Manque (a), et passant par les fonctions intermédiaires pour aboutir au Mariage (W) ou à d’autres fonctions utilisées comme dénouement. » (Ibid, p.112). En bref, le conte repose sur une segmentation en cinq temps : la situation initiale, l’ouverture, le noeud, le développement et la conclusion, réunissant les 31 fonctions de son modèle. Notons que certaines peuvent être absentes mais l’enchainement est toujours le même. Mais peut-on prétendre que le modèle de Propp puisse se retrouver dans un objet contemporain tel que The Lego Movie ?

Le film débute avec la situation initiale. Nous faisons la connaissance de Vitruvius, maître constructeur, qui sera le personnage donateur de l’histoire, ainsi que le méchant Lord Business qui s’empare du Kragle, l’arme la plus puissante de l’univers (créant ainsi le Méfait (A) directement en début de film). La prophétie dit que pour désarmer le Kragle il faut la pièce de résistance qui sera trouvée par l’élu (le héros) afin de sauver le royaume. Huit ans et demi plus tard nous faisons la connaissance d’un jeune ouvrier de construction. Il s’agit de l’ouverture du film. Emmet suit à la lettre des instructions, il suit des ordres ce qui mène à une première fonction du modèle de Propp : L’Interdiction, de faire autre chose que de suivre les instructions. Il allume la télévision et nous retrouvons le Président Business (l’agresseur) qui nous donne des Informations « vou sdevez suivre les instructions sinon vous serez éliminés ». Emmet entre alors dans la fonction Tromperie car il est persuadé que de suivre les instructions est la meilleure chose à faire, il est également complice en respectant les règles : Complicité. Nous arrivons à une autre fonction de l’ouverture qui est celle de l’Éloignement. Les instructions d’Emmet s’envolent ce qui le fait s’éloigner de ses amis. Il rencontre une «personne non autorisée» sur le site et ses instructions stipulent qu’il faut dénoncer tout ce qui semble bizarre. Cependant Emet ne le fait pas. Il est dans la Transgression des instructions et poursuit la jeune fille. La fonction Interrogation se place lors de l’interrogatoire avec le mauvais flic. Ce dernier essaye d’avoir des informations sur la pièce de résistance, les maîtres constructeurs etc. Nous sommes dans le noeud de l’histoire où cet interrogatoire mène au Méfait (A), confirmé et révélé par mauvais flic : Le Président Business va détruire la planète. La fonction Médiation (B) qui « fait entrer le héros sur scène » (1970 [1928], p.47) apparait lors du secours d’Emmet par une jeune fille « Venez avec moi si vous voulez ne pas mourir [...] il faut prévenir Vitruvius que vous avez trouvé la pièce [...] vous êtes l’élu [...], c’est vous n’est-ce pas ? ». Emet s’associe pour le moment comme un héros victime,la fonction Début de l’action contraire (C) est alors absente, bien qu’il réponde « oui c’est moi [l’élu] ». Quelques minutes plus tard, Rebelle (le Mandateur) se rendra compte qu’il n’est peut être pas l’élu. Le développement commence et la fonction Départ (↑) se fait lors de leur entrée dans le mur. Étant héros-victime, le départ d’Emmet (pour le moment) n’a pas « pour but une quête [mais] fait ses premiers pas sur une route sans recherches, où toutes sortes d’aventures l’attendent » (1970 [1928], p.50). Les deux personnages se retrouvent au Far West. Emmet fait la connaissance de Vitruvius qui sera le personnage Donateur. La fonction (D), entrera en jeu lorsque Vitruvius et Rebelle entreront dans la tête d’Emmet afin de voir son potentiel. La Première fonction du donateur (D), peut être une demande envers le héros se caractérisant comme une « épreuve déguisée » (Ibid, p.52) ainsi, dans ce cas, « objectivement, il s’agit là d’une épreuve, bien que subjectivement, le héros ne la ressente pas comme telle. » (Ibid, 55). La fonction Réaction du héros (E), se fait lorsqu’Emmet parle de sa vision de l’homme d’en haut il « répond au salue du donateur» (Ibid, p.54). Ceci amène à la Réception de l’objet magique (F), qui sera une qualité reçue (la confiance de Vitruvius) et la confirmation qu’il pourrait bien être l’élu « la prophétie t’a choisi ». Ils doivent à présent rassembler les maîtres constructeurs. La combinaison des fonctions DEF se répète sur la charrette lorsque Vitruvius demande à Emmet d’attacher la roue sur quelque chose qui tourne en rond (D), Emmet réagit et réussit l’épreuve (E), permettant à Rebelle de les sauver et d’éviter de tomber dans un ravin (F). La fonction Déplacement entre deux mondes (D), se fait dans la Batmobile, il s’agit du déplacement entre le Far West jusqu’au Monde Parfait, afin de réunir les maîtres constructeurs, qui permettront d’aider le héros. Mais rien ne se passe comme prévu et durant son discours, Emmet est rattrapé par l’agresseur à cause d’une balise de localisation sur son corps, c’est la fonction Marque (I). Emet et ses amis essayent de repartir, fonction Retour (↓) à l’aide d’un sous-marin. Ils se font poursuivre par les méchants, fonction Poursuite (Pr). Parallèlement, les fonctions DEF reviennent encore une dernière fois dans le sous-marin où Vitruvius demande à Emmet de suivre son instinct pour construire quelque chose (D), Emet réagit (E). Après que le sous-marin ait coulé, les méchants continuent leur poursuite et affirment qu’il n’y a aucun survivant. On retrouve alors le héros avec ses amis sur le canapé au milieu de l’océan. Ils se font secourir par Metalbeard, fonction Secours (Rs), qui leur annonce que Lord Business a sous estimé le canapé et qu’il faut encore plus d’idées comme cela. Cette révélation fait office de fonction (F) où Emmet obtient la reconnaissance de ses paires, ce qui clôt l’enchainement DEF, et amène une deuxième séquence dans le récit. Cette dernière commence par le plan qu’Emmet met au point dans le but de réparer le méfait et sauver le monde. Ce qui nous amène à la fonction Arrivée incognito (O) d’Emmet et ses amis dans la tour en vaisseau spatial, identique aux autres. Par la suite ils vont se déguiser pour ne pas se faire repérer par les robots de Business. Malheureusement, ils se font capturer. La mort de Vitruvius amènera une prochaine fonction, Prétentions mensongères (L) , en révélant à Emmet que la prophétie est une invention ce qui veut dire que le jeune constructeur n’est peut-être pas l’élu (le héros) : « Je ne suis pas l’élu, comment ai-je pu croire une seule seconde que c’était moi ». Mais le compte à rebours a déjà commencé et Emmet s’apprête à accomplir la fonction Tache difficile (M), celle qui prouvera son statut de héros, en se jetant dans le vide afin de désamorcer l’électrocution et aller récupérer la pièce de résistance. Emmet tombe dans le monde humain. C’est dans ce monde que l’on découvrira le véritable agresseur « l’homme d’en haut », c’est la fonction Découverte (Ex), lors de la phrase « remet tout ça en ordre afin que je puisse remettre toutes les choses de manière permanente » ou il sort d’autres tubes de Kragle. Associé à Lord Business dans le monde Lego, l’homme d’en haut est le méchant dans le monde humain. Emmet réussi à récupérer la pièce de résistance et revenir dans le monde Lego à l’aide d’un couloir magique, sa tâche difficile est accomplie, fonction (N), ce qui permet sa reconnaissance en tant que héros, fonction (Q). Emet retourne dans son monde tel un super héros dans le ciel, et voit comme un maître constructeur : « Tout est clair à présent », c’est la fonction Transfiguration (T). Au final, l’agresseur sera puni mais pas de manière brutale, tel que le suggère Propp : « Nous le trouvons parfois aussi épargné, grâce à un pardon magnanime. » (1970 [1928], p. 78), c’est la fonction Punition (U). Le Kragle étant rebouché, le méfait est réparé et il n’est plus question de détruire le monde. Le film se termine par la fonction Mariage (W), lors des retrouvailles entre Emmet et Lucy, symbolisé par un main dans la main.

The Lego Movie semble au final être un objet contemporain auquel le modèle de Propp fonctionne plutôt bien (annexe n°1). En effet on y retrouve les structures et les thèmes élaborés par le formaliste ce qui nous a permis de faire une analyse thématique satisfaisante de l’oeuvre cinématographique choisie.
Dans cette deuxième partie, nous allons nous concentrer sur la forme du film. Il s’agit de voir plus précisément comment la diégèse est communiquée, et comment la forme participe à la production de sens. En effet, le spectateur est tellement habitué à lire des signes quand il regarde un film qu’il ne s’en rend plus compte. Nous traiterons dans cette partie du montage ainsi que la signification des plans en plongée et contre-plongée. Notons tout d’abord que le film est entièrement réalisé à partir de pièces de Lego®, que ça soit pour représenter des liquides comme l’eau d’une douche ou l’eau de la mer, des particules solides telles de la fumée etc. Même les nuages sont faits à partir d’un emboitement de ces petites pièces. Les personnages ne sont pas des acteurs et les lieux ne sont pas captés dans la réalité.

The Lego Movie s’inscrit dans une compréhension du montage en tant qu’enchainement de pièces. On mise sur la continuité entre les plans afin que le montage soit le moins perceptible possible. Au lieu de la collision, on veut faire oublier le montage, la coupe n’étant plus perceptible. Au cinéma, on a donc développé une grammaire pour raccorder les plans et créer de la continuité spatio-temporelle : le champ/contre champ, le raccord de direction, de regard etc. L’histoire est présentée de manière visible et le spectateur se plonge naturellement dans la diégèse. Le montage en continuité est là pour donner au spectateur le meilleur plan au même moment et répondre à ses questions : La justification psychologique du montage correspond aux exigences de la vision d’un spectateur parfait qui aurait à chaque instant sur l’événement le point de vue le plus clair, le plus précis, le plus complet [...] C’est parce qu’il existe entre chaque plan cette continuité d’interrogation ou d’intérêt que la suite des plans est compréhensible pour le spectateur. (1990, p.14). Burch parle de « sujet ubiquitaire » ou de « voyeur invulnérable ». Le film s’inscrit dans cette logique de continuité, visant à la transparence et, d’après Aumont : « Cette ‘‘impression de continuité et d’homogénéité’’ est obtenue par tout un travail formel [...]dont la figure la plus représentative est la notion de raccord. » (2004, p.52). Et ces raccords se retrouvent fréquemment dansThe Lego Movie. Le raccord regard se retrouve typiquement quand les personnages se parlent entre eux (on parle aussi de champ/contre champ). C’est le cas à [00:31:00] lorsque que Vitruvius parle à Emmet, les deux personnages se trouvent en plein milieu de l’écran et les plans alternent suivant qui parle. On aperçoit le bâton de Vitruvius sortir du hors champ et se poser sur Emmet ce qui suggère que nous voyons d’après le point de vue subjectif de Vitruvius. Il se passe la même chose lors de l’interrogatoire avec le mauvais flic à [00:09:45] où nous voyons du point de vue d’Emmet alterné avec le point de vue du mauvais flic. Ici, tout comme avec Vitruvius, nous sommes du point de vue du mauvais flic avec ses mains qui viennent se placer dans le cadre avec le verre d’eau. Nous voyons avec les yeux de mauvais flic, comme nous voyons avec ceux d’Emmet et sommes éblouis par la lampe du policier. Le raccord mouvement favorise l’immersion du spectateur et la transparence de la forme filmique. C’est ce que l’on peut voir lorsque Metalbeard se rend sur son bateau à l’aide d’un crochet [00:44:20] qu’il lance et démarre son balancement dans un premier plan suivi de son atterrissage lors du deuxième. Le raccord de geste par exemple lorsque qu’Emmet s’abaisse en soupirant à [00:44:47], il débutera sa descente dans un premier plan qu’il terminera dans le plan suivant avec un changement de point de vue. Enfin le film présente des raccords dans l’axe tels à [00:53:44] lorsque Vitruvius demande à Emmet ce qu’ils doivent faire. Le premier plan est large alors que le second montre le même plan d’Emmet mais plus rapproché. Ces raccords, très présents tout au long du film, confirment le fait que la forme de The Lego movie tend à la transparence et présente une forme de montage en continuité ou « invisible », comme c’est le cas dans de nombreux films hollywoodiens. En effet, Aumont cite Bazin : Quel que soit le film, son but est de nous donner l’illusion d’assister à des événements réels se déroulant devant nous comme dans la réalité quotidienne [...] Si nous essayons [...] de percevoir les ruptures imposées par la caméra au déroulement continue de l’événement représenté, et de bien comprendre pourquoi elles nous sont naturellement insensibles, nous voyons bien que nous les tolérons parce qu’elles laissent tout de même subsister en nous l’impression d’une réalité continue et homogène. (2004, p.52). Une attention particulière est également portée sur les vecteurs de causalité. C’est le cas notamment lorsqu’Emmet suit les instructions en début de film. Un gros plan est fait sur les instructions qui est soutenu par la voix d’Emmet annonçant clairement ce qu’il faut qu’il fasse. Le plan suivant présente le même constructeur de chantier en train d’accomplir l’action. C’est aussi le cas dans le monde parfait [00:39:48] lorsqu’Unikitty annonce que les maîtres constructeurs attendent Emmet et ses amis dans le « Toutou », le plan suivant nous montre en plan d’ensemble le lieu vue de l’extérieur (de la forme d’une tête de chien) suivi d’un autre plan montrant les personnages à l’entrée du lieu. L’action des personnages de rentrer dans le « Toutou » et de rejoindre les maîtres constructeurs est ici mise clairement en avant. Le fait que le récit soit chronologique confirme également la forme « invisible ». L’histoire est présentée de manière visible et se donne naturellement au spectateur, il s’agit d’un film narratif. C’est aussi grâce à cette visibilité que le modèle de Propp s’y adapte particulièrement bien. D’après Bordwell : La plupart des films narratifs classiques présentent une forte clôture narrative qui marque la volonté de ne laisser aucune question sans réponse et de boucler la chaîne causale sur un ultime effet. Nous connaissons généralement le destin de chaque personnage, les solutions de toutes les énigmes et l’issue de chaque conflit. (2009, p. 151). La forme va permettre au spectateur de savoir dès le début du film que l’élu est Emmet et non quelqu’un d’autre. Au début du film, juste après l’évocation de la prophétie par Vitruvius « l’élu au visage jaune citron », huit ans et demi plus tard le spectateur se retrouve face à un écran jaune citron qui s’avère être le visage d’Emmet. À ce moment là le spectateur n’a pas de doutes sur l’identité du héros. C’est avec un procédé de rime que nous allons également découvrir l’association entre l’agresseur Lord Business dans le monde Lego correspondant à l’homme d’en haut dans le monde humain ainsi que l’association du héros, Emmet avec Finn, le fils de l’homme d’en haut. En effet, à partir de [01:29:00], c’est avec un montage en parallèle que le spectateur associe Emmet avec Finn ainsi que Lord Business avec l’homme d’en haut. Les deux mondes riment ensembles , on rebouche le Kragle dans le monde humain ainsi que dans le monde Lego par exemple. Aussi, une catégorie sémique se déploie et Emmet est en conjonction avec l’infériorité s’opposant à la supériorité (de Business). Ce sont les différentes échelles de plans, notamment les plans en plongée/contre-plongée accentués par un le montage alterné qui montrent les attributs psychologiques des personnages. Prenons l’exemple de l’interrogatoire entre Emmet et mauvais flic. Le héros est toujours présenté en plongée. La plongée accentue la vulnérabilité du héros et le rend beaucoup plus petit à l’écran. Contrairement au flic qui lui se présente en contre-plongée accentuant sa puissance et sa domination face à Emmet. Même lors de la projection des témoignages de ses « amis », la télévision est montrée légèrement en contre-plongée alors que, d’un autre côté, Emmet se retrouve toujours en plongée intensifiant sa solitude et son repli sur lui-même. La plongée et la contre-plongée distinguent les individus les plus vulnérables des individus les plus forts suivant les séquences. Lors de la rencontre de mauvais flic avec Lord Business, bien que les deux fassent parti du même camp, il y a toujours un rapport hiérarchique montrant Lord Business (en contre-plongée) supérieur à mauvais flic (en plongée).

Nombreux sont les éléments que nous pourrions aborder lors d’une analyse filmique. Comme nous l’avons évoqué au début de cet écrit, en citant Aumont et Marie, l’analyse d’un film est interminable et il y aura toujours un élément à analyser que l’on pourra découvrir au fil des lectures du film. Ici, nous avons décidé de faire une analyse thématique en se basant sur le modèle de Propp ainsi qu’une analyse formelle en évoquant le montage et une échelle de plan particulière mais nous aurons pu travailler à partir d’un angle totalement différent. En effet, The Lego Movie n’est-il pas aussi une forme de dénonciation du système capitalisme ancrée dans notre société actuelle ?

Annexe :

N°1:
A B C↑( D E F ) x2 G I↓Pr-Rs O L M N T U W
                                      D E F            Q Ex
Schéma de The Lego Movie, d’après le modèle de Propp

Bibliographie :

Amiel, Vincent. 2005.Esthétique du montage. Paris : Armand Colin.

Aumont, Jacques, Bergala, Marie, Vernet. 2004. Esthétique du film. Paris : Armand Colin.

Aumont, Jacques et Michel Marie. 1989. L’analyse des films. Poitiers : Nathan.

Bordwell, David et Kristin Thompson. 2009. L’art du film : Une introduction. Bruxelles : De Boeck.

Burch, Noel. 1991. La lucarne de l’infini : Naissance du langage cinématographique. Paris : Nathan.

Jurgenson, Albert et Sophie Brunet. 1990. Pratique du montage. Paris : Fondation européenne des métiers de l'image et du son.

Propp, Vladimir. 1970 [1928]. Morphologie du conte, Paris : Seuil.
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